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L’évolution darwinienne a-t-elle cessé chez l’Homme ?

ADN

Si oui, est-ce bien ?

Oui, l’évolution au sens de Darwin a virtuellement cessé chez l’Homme : une nourriture adaptée grâce à l’agriculture, plus de prédateurs en dehors d’attaques microbiennes ou virales qu’il parvient à maîtriser. Ainsi, le génome humain n’évolue pratiquement plus sous l’action d’une sélection dans l’espèce.

Un exemple de cela est le fait qu’un tiers des hommes environ, digère mal le lactose. Avant l’apparition de l’agriculture, chez l’homme préhistorique, un gène provoquait le sevrage de l’enfant en le rendant intolérant au lactose. Avec l’apparition de l’élevage, une forte pression sélective a favorisé les gènes des individus mutants capables de le digérer, car se nourrir par l’agriculture apportait un avantage compétitif important face aux chasseurs-cueilleurs. Lorsque la civilisation est apparue, la sélection naturelle s’est arrêtée. Or à ce moment, la propagation des gènes offrant la tolérance au lactose, n’avait atteint que les 2/3 de la population. C’est pourquoi les supermarchés vendent du lait sans lactose.

Si Darwin n’est plus à l’œuvre aujourd’hui, cela signifie-t-il que l’espèce ne progresse plus, voire même se dégrade ?

Côté progrès, la réponse est simple : l’Homme ne progresse plus par sélection naturelle, mais le développement fulgurant de la culture permet des développements mille fois plus nombreux et rapides.

Côté déclin, la réponse est non, mais elle est un peu plus complexe. Il est vrai qu’en l’absence de sélection, le hasard engendre sans cesse des mutations : à chaque réplication de l’ADN, une en moyenne sur 1,5 milliard de nucléotides, le plus souvent sans effet. Il est aussi vrai qu’en théorie, parmi ces mutations, celles qui sont défavorables, porteuses de maladies ou de malformations, peuvent se répandre par le mécanisme de la dérive génétique. Cependant, dans les faits, ce risque est infime car le pool génétique de l’espèce humaine est tellement diversifié, que les mutations ont plus tendance à se diluer qu’à se multiplier.

En l’absence de sélection naturelle, notre génome restera stable très longtemps, à condition bien sûr, que l’Homme s’abstienne de le modifier lui-même artificiellement.

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